A MIRIBEL-JONAGE
DESTRUCTIONS DES BIOTOPES DE ARGIOPE BRUENNICHI (Scopoli)



Dans le courant de l'année 2002, en été, avec mon ami Dom, nous sommes allés visiter un site d'Argiope bruennichi.
Ce site se trouve dans le Parc de Loisirs de MIRIBEL-JONAGE, non loin de LYON.
Cette zone de loisirs accueille de trés nombreux visiteurs, qui, vu la superficie du site s'éparpillent sans trop déranger la faune et l'entomofaune, quoi que...
Sous prétexte de vouloir aménager les aires proches des étangs, lones et autres lacs, toutes les broussailles sont rasées au gyrobroyeur ou à la débroussailleuse pour faire place à de l'herbe ...accueillante.
Ainsi durant l'été nous avions trouvé une petite surface broussailleuse d'environ 100 m² au sein de laquelle nous y avions remarqué la présence de plusieurs dizaines d'Argiopes, criquets, sauterelles et lézards verts. Hier, 29 Décembre 2002 dans l'aprés-midi nous y sommes retournés afin de prélever quelques cocons pour les placer dans nos jardins et d'autres lieux afin de mieux observer cette araignée.
Et bien voilà, des dizaines de cocons ont été broyés ! Il ne reste plus rien, tout a été totalement détruit.
Heureusement nous avons pu trouver un autre site où nous avons dénombré approximativement, plusieurs dizaines de cocons.

En espérant que les débroussailleuses ne passent pas par là.

Nous tiendrons le coin secret car celui-ci fait moins de 100m².
Gérard HULEUX

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Le point de vue de Dom sur
la destruction volontaire des biotopes

DESTRUCTION D'UN SITE A EPEIRE FASCIEE OU FRELON (Argiope bruennichi)


Il se situait dans le parc de Miribel Jonage, dans un endroit assez peu fréquenté, au bord de l’eau, ces araignées avaient élu domicile sur une surface d’environ 100 mètres carrés.
J’étais allé faire un comptage sommaire avec un ami, l’été dernier, nous en avons trouvé 23 dans un rayon de 15 mètres, c’est impressionnant !
j’avais fait des photos, et je m’étais fixé comme rendez vous, la saison hivernale, histoire de pouvoir compter les cocons.
Quelle ne fût pas ma surprise lorsque le 3 janvier, accompagné de mon ami, nous sommes arrivés sur les lieux !
La partie encore « spontanée » de végétation, Ronces, Joncs et Mélilot, Bourdaine, n’étaient plus que poussière, broyés à la débrousailleuse, le site totalement ravagé, au profit d’un gazon , comme de partout maintenant, tondu régulièrement, sinon, ça fait sale !!! La végétation spontanée ne reviendra plus jamais, des arbres ont été plantés, le terrain a été nivelé.
Je n’arrive toujours pas à comprendre, quel instinct destructeur anime ces gens sois disant paysagistes, qui sont sensés aménager un territoire naturel, à ravager des sites plus qu’intéressants et ...naturels !
J’ai trouvé depuis un autre site, mais je ne me fais pas d’illusions, il y a de l’herbe haute, ce qui est inconcevable...de nos jours !
Par contre, ça fait le bonheur d’une poignée de pécheurs professionnels de carpe, vous savez les gars équipés de : casquette spéciale carpe, costume spécial carpe, canne spéciale carpe, fil, hameçon, asticot, bouchon, moulinet....spécial carpe, détecteur automatique de touche, petite tente ,transat, radio, barbecue, et j’en passe, des vrais pros en quelque sorte, il faut bien qu’ ils puissent « professer » sur un beau gazon tout frais tondu , dans la norme ! Je ne m’étendrais pas sur le pouvoir très bénéfique des kilos d’appât artificiel se dégradant au fond de ce....trou. Je commence à me demander :
La démoustication, c’est pour quand ? et la javellisation de l’eau, c’est pour bientôt ?? Et le certificat de bonne santé pour aller visiter ce.... parc ?, c’est pour quand ? Franchement, dans quel pays vivons nous, une copie des états unis ? (pas de majuscule, c’est volontaire) Et je ne parle pas du bouchage des quelques lônes encore naturelles, donc inaccessibles ! De l’assèchement du lit de l’ancien Rhône, j’y avais trouvé plus d’une centaine de cadavres de poissons, dont un brochet de plus d’un mètre, des kilos de moules d’eau douce (qui a dit que c’était protégé ?)
Franchement, de qui se moque t’on ?
Protection de l’environnement...mon oeil !
Je vais arrêter là, parce que sinon, je vais devenir plus qu’ obscène, et ce n’est pas mon style.


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